J'ai servi d'interprète pour le fameux Maître-cinéaste M. Marc-Henri Wajnberg, quel honneur!

Au 23 mars 2014, je me suis chargé d’une mission d’interprétariat pour une intervention donnée par le fameux Maître-cinéaste belge M. Marc-Henri Wajnberg qui , malgré occupé, sur l'invitation d’ une société chinoise de média venait partager généreusement ses 30 ans d’expérience du métier avec ces confrères chinois. La conférence qui a eu lieu dans une salle de classe de l’Ecole Normale Supérieure de Beijing a commencé par la projection “Kinshasa kids”, un film de 2013 , gagnant de 8 grands prix internationaux, avant que son producteur / auteur/ scénariste/réalisateur - M. Wajnberg nous présente toutes ses pensées et de ses véritables aventures en tournant ce longs-métrages de fiction type documentaire.   Ce film parle des huit enfants des rues de Kinshasa à Congo ,  considérés comme sorciers et abandonnés par leurs familles, montent un groupe de musique pour déjouer le sort et reprendre le contrôle de leurs vies. Aidés par Bebson, musicien allumé qui s’improvise manager, ils finissent par faire vibrer la ville… Dans le film, on voit une Kinshasa extrêmement violente, très polluée, délabrée rien ne fonctionne, mais il y a énormément d'énergie, de couleurs, de musiques, les gens sont très ouverts, plein d'humour. Selon M. Wajnberg,  c’ était justement tout ça qui lui a fasciné , et en suite inspiré et motivé de narrer tous les histoires que lui ont raconté les gens locaux avec un film de fiction. Ainsi donc, le projet de tournage d’un docu sur la musique congolaise a donc évolué vers la fiction. Dans ce film, presque tous les roles principaux sont joués par les acteurs non professionnels choisis parmi les gens de la rue, surtout les enfants. Au début, ils ne se connaissaient pas. Mais pendant la formation, ils ont formé un groupe, habité ensemble, appris le français, la musique, et ils sont ensuite devenus, pour le film, de vrais comédiens. L’ amitié et la fraternité se sont nouée dans le tournage entre ces enfants, de sorte que plusieurs parmi eux vivent aujourd’hui encore ensemble. Surtout j’ était vraiment touché quand j’ai entendu dire que M. Wajnberg gardait toujours contacte avec ces enfants du film en leur donnant des aides financière pour payer les scolarité  à fin d’aider les enfants à se réinsérer, à poursuivre, après ces quelques mois de tournage, une vie plus entourée, plus structurée. Pendant la conférence, les confrères chinois lui ont posé une série de questions sur la définition du film: . c’est une fiction façon docus, ou un documentaire « fictionnels »? M. Wajnberg a ainsi repondu: Avant tout, ce n’est pas un docu, c'est une fiction avec trois séquences documentaires . Une écriture documentaire que le film procède , pour lui, est une forme convenable pour une meilleure narration de l’histoire et de tout ce qu’il veut présenter . c'est un film un peu transgenre,ce qui est plutôt rare… Quand à moi, quelqu'un qui n’a pas un goût très élevé au cinéma en adorant  surtout les films d’action, lors que je regardait “Kinshasa kids”, à son début, j’ était pas intéressé. je me sentais oppressé comme si j'’avait un poids sur la poitrine,en voyant les scènes violentes d’exorcisme et de lieu bruyant , sal, pauvre et  tout en désordre . Si c’ était pas pour la préparation de mon travail d’interprète, je n’aurait pas pu avoir la patience de voir la suite. Mais, je ne sait pas à partir de quel moment où je me trouvait accroché par son intrigue情结qui se déroule petit à petit.Et peu à peu, je était tombé tellement affecté par  dynamisme du film, que je sentait mon coeur autant vibré que la ville de Kinshasa , par la musique rythmée et chaleureuse du “happy ending”… En tout cas, je trouve que c’est un film excellent ! Le film est joué, mais la structure est documentaire, c’est donc un style sans précédent, créé par M. Wajnberg. Or, peu après, on s’est rendu compte qu’il n’avait pas créé que ça ! Il nous a presenté par la suite ces autres oeuvres tel que “Clapman” et “le Réveil” comme courts métrages et “The Line” comme l’animation, avant de projecter deux documentaires… Le  “Clapman”- une série de 1200 courtes séquences de 8 secondes dont Marc-Henri Wajnberg a travaillé comme réalisateur, scénariste et acteur a crée un monde de farce et de l’humour. En même temps que des éclat de rire, on a vraiment du mal à croire combien d’imagination et de créativité a-t-il besoin pour présenter en 8 secondes chaque fois des scènes de mille variations, mille surprises et mille fou-rires !   Notant que ce style de court métrage vient entrer aujourd’hui en vogue sur la télévision et l’internet en Chine, tandis que M. Wajnberg l’avait déjà créé il y a plus de 30 ans. Les 1200 Clapman ont été diffusés dans plus de 50 pays à travers le Monde ! Il mérite vraiment d’ être appelé : le père de court métrage. En une après-midi de travail comme interprète, je suis ravi d’avoir découvert un personnage éminent- M. Marc-Henri Wajnberg, dynamique et travailleur ,une conduite humble ,l’homme d’esprit , plein de l’humour . Comme un cinéaste, il est prolifique et riche d’imagination, innovant et créateur, qui film avec elan et émotion…Dès là, M. Wajnberg a un fan de plus en Chine, c’est moi… Si vous voullez lire mes autres articles, veuillez visiter mon blog : www.jacques-shen.com