Les plus belles fresques et mieux conservées de Chine -le Temple Fahaisi à Pékin

“Où se trouvent les plus belles fresques en Chine? ” , si vous posez cette même question aux 10 chinois que vous croisez dans la rue, il y aurait 8 ou 9 parmis eux qui seraient prompt à 立刻的vous citer les noms de “Dunhuang” ou “YongleGong” . Je me demande s’il peuvent se tenir toujours à la même réponse après avoir vu celles du Temple Fahaisi à Pékin… Dans la banlieue ouest Shijingshang, à 20km du centre-ville de Pékin, , regardant vers le bas 俯瞰  le petit village Moshikou, s’éleva sur le versant sud de la colline Cuiwei le temps Fahaisi. Ce monastère bouddhique fut bâti de 1439 à 1443, grace à un eunuque favorisé de l’empereur Yingzong de Ming, qui s’appele LiTong. Ce dernier recueillit une somme par souscription 募捐pour la fondation du Temple en s’appuyant sur de nombreux mandarins , bonzes tibétains, et artisants qui y contribua énormément. Ce fut l’empereur Yingzong en personne qui lui baptisa du nom de “Fa Hai Zen Si”.  Pourtant, ce ne fut que 69ans plus tards, ce sanctuairese trouva délabré破烂不堪的davant d’être restauré à deux reprises, une fois en 1506 (Ming), une autre en 1682 (Qing). Pendant la première moitié du 20e siègle, le Temple se vit tomber derechef 再次en délabré à cause des années de guerre. En 1950, un célèbre peintre chinois – XU Beihong , profondement préoccupé par de mauvais état des précieuses fresques du temple, pour en appeler une prompt mesure de préservation, dadressa au gouvernement une lettre qui attira tout de suite l’attention du dernier. Or, pendant la sacrée(俗,可恶的) “Révolution Culturelle” (1966~1976) , où tous les choses de religieuses ou d’anciennes devaient être enlevées comme si c’ était des ordures… Une bande des “gardes rouge” – jeune élèves “révolutionnaire” vinrent casser tous les statues. Heureusement que les fresques demeurent intacts, grace à un vieux gardien du temple qui les protégea au risque de da vie. Il se dit qu’il parvint à détourner l'attention des gardes rouges 转移视线ver les status, tant tandis que les fresques couvertes de poussière sur les murs, et cachées dans le sombre, ne se firent pas remarquer… La Salle principale du Temple Fahaisi Dans le Hall Mahavira - la salle principale du Temple Fahaisi, s’abritent 10 grands tableaux de fresque d’époque Ming - c’est à dire avec plus de 550 ans d’histoire. Ces fresques, qui enchantent par leur qualités expressives et esthétiques, leur finesse de pinceau et de ton époustouflant惊人的, et leur composition de dessin构图exquise精致的et grandiose, n’ont pas été réalisées par n’importe qui. Tous les 15 peintres, tel ZHANG Pin, WANG Yi, GU Xing, LI Yuan, ect…étaient des académiciens et fonctionaires aux services de la cour impériale. Leur excellent travail devait  être accompagné et enseigné par des experts religieux, ce qui garantissait à chaque oeuvre une totale fidélité à l’esprit du bouddhisme, le thème qu’il sont traité à fond阐述探讨. La scène qu’ils ont tracée dans cette série de peinture murale représente un rassemblement solennel pour assister au sermon de “Bouddhas Sakyamuni” partous les divinités , dont les figures, les silhouettes, les costumes et les parures y étaient vraisment dessinés avec une grande délicatesse. Les visages sont tellement expressifs que l’on découvre facilement la dignité et la sérénité de bouddhas, l’air imposant et féroce des devarajas (四大天王), ainsi qu’une élégance des déesses . L’expérience d’être au service de la cour a mené ces éminents杰出的peintres à concevoir  les tableaux d’Assemblée de la “pathéon” tout en s’inspirant de la majestueuse cérémonie impériales, où l’empereur était entouré, peut-être de la même maniêre que le Dieu, on imagineait… Ils ont attribué aux divinités , que ce soit en forme humaine ou imaginaire, d’un sentiments et un caractère humains, de sorte qu’on peut y ressentir aisément, par exemple, la miséricorde慈悲des Bodhisattvas… Pour visiter ces fresques originaux l’ intérieur de la Salle principale, le Temple peut nous prêter une lampes-torches. Sachant que pour les préserver, le bâtiment n'est pas du tout éclairé avec les portes et fenêtres fermées et pare-lumière. la fresque sur le mur d’ouest de la Salle, présentant l’assemblée de tous les divinités pour assister au sermon de “Bouddhas Sakyamuni” la fresque sur le mur d’est de la Salle, présentant “le pathéon” autour du “Bouddhas Sakyamuni” le tableau d’Indra et Brahma (sur le mur du nord-ouest), réunissant tous les protecteurs du monde et de la loi bouddhique le tableau d’Indra et Brahma (sur le mur du nord-est) Les fresques sur la face postérieure (nord) du mur d’ écran présentant les trois bodhisattvas: bodhisattva ( pusa菩萨): Traduit parfois par "être d’Eveil". C 'est celui qui vit dans la proximité de l’Eveil et qui mène les êtres vers l'Eveil. On dit qu'il retarde sa propre entrée en nirvana afin de sauver les autres. Le terme en vint à désigner toute personne aspirant à l'Eveil et agissant de manière altruiste. L'état du bodhisattva est caractérisé par la compassion avec laquelle il recherche l'Eveil pour soi-même aussi bien que pour les autres. Parvenu à ce stade, on ressent le plus grand bonheur à se dévouer au bonheur des autres, même au prix de sa propre vie. Avalokitesvara:  La représentante incontestée de ces fresques est celle d’Avalokitesvara  (en chinois “Guanying观音”) qui est le bodhisattva de la Miséricorde ou de la compassion, très populaire en Chine.Dans le tableau, elle est en train d’ admirer le clair de lune qui se reflet dans l'eau. Ce qui m’a fortement impressioné c’est que la transparence d’un châle léger en soie brochée que elle porte sur ses épaules est tellement bien dépeint qu’on ne peut apercevoir sa décoration des fleurs brodées que sous la loupe. Ca ne m’ étonne pas du tout que ce soit l’image cette fresque qui a été imprimée sur le billet d’entré du Temple Fahaisi. Béant d'étonnement devant la couleur éclatante, on se demande comment elle peut encore se trouver en si bon état. A part que la structure de la salle, elle même reste toujours solide , deux raisons thechniques nous l’expliquent: 1,Les pigments employés dans la fabrication des ces fresques polychromes sont tous d’origine minérale ou métallique qui assure une bonne durabilité et stablité des couleurs. Certains traits ont été déssinés d’une méthode très particulière qu’on appelle “Lifenduijin” 沥粉堆金. C’est de broyer d’abord les coquilles des huîtres dont la poudre mélangée avec l’eau de bouillie de riz glutineux forme une pâte. Cette pâte est ensuite mise dans un sac d’origine de vessie de cochon au fond de la quelle, il y a un trou. Les anciens artisants pouvait ainsi tracer les traits en bas relief sur les parois de la même facon qu’on écrivait au cornet sur les gâteaux. Après  quoi, on doit y couvrir plusieurs couches de poudre d’or. 2, L’endurance de couleurs sur fresque du Temple Fahaisi résulte aussi de la stabilité de la couche d’enduit de base en torchis sur la quelle on déssinait et peignait. Ce type de motier, en général, mêlés d'argile ou de glaise胶泥et de paille coupée ou de foin干草.était employé souvant comme support des fresques ou des statues polychromes dans bien d’autres temples anciens en Chine. Mais pourquoi seul le Temple Fahaisi possède-t-il les fresques en meilleur état?Quelques trous percés par un certain maudite ignorant, abimant la partie ouest de la fresque d’ Indra et Brahma sur le mur du nord de la Salle, nous révèle le secret. Après l’analyse sur un petit morceau de mortier récupéré de ces trous de clou, on était surpris d’avoir découvert que son torchi était délayé掺和,调配avec de la laine, de l’argile et de l’eau de bouillie de riz glutineux…Pour un des temples impériaux comme celui de Fahaisi , on avait en tout cas plus de moyen de rendre beaucoups plus fin et solide son mortier qu’ailleur. La monture sacrée d’Avalokitesvara: Cracheur de feu, très combattant, capable de triompher de 战胜dragon. Manjushri : En Chinois, Wenshu 文殊, dont le nom pourrait être traduit par "Vertu Merveilleuse" . Bodhisattva qui apparaît dans les sutras, considéré comme le symbole de la perfection de la sagesse. Le lion sacré comme monture d’Manjushri , avec son éleveur sur le coté. Samantabhadra: Connu en Chine sous le nom de “Puxian” 普贤, traduit comme “le sage universel”. Avec Manjushri, l'un des deux bodhisattvas qui assistent Shakyamuni et dirigent les autres bodhisattvas. On le représente généralement à la droite du Bouddha, monté sur un éléphant blanc avec six défenses. Alors que Manjushri représente les vertus de la sagesse et de l'Eveil, Samantabhadra symbolise celles de la vérité et de la pratique. L’éléphant blanc comme la monture de Samantabhadra, avec son éleveur. Ce sont les quatre rois célestes censés garder les quatre points de l'horizon. Placés sous les ordres d'Indra, armés et cuirassés ils sont les protecteurs du monde et de la Loi bouddhique. Chacun d'entre eux se tient sur l'un des quatre versants du Mont “Sumeru” 须弥山et est le seigneur de deux des “Huit groups d'êtres fantastiques” 天龙八部. Selon le sutra du Lotus, ils viennent assister au sermon(讲经说道) du Bouddha et ils jurent de protéger le pratiquant du Lotus. Vaishravana – Roi Céleste du Nord:Son nom en chinois “Duowen多闻”-‘‘Celui qui est savant, et qui entend tout dans le royaume’’. Il tient à la main un parapluie comme son arme. L’armée de Vaishravana se compose de “kimnaras” et des “yakshas”夜叉qui sont tous deux parmi les “Huit groups de créatures surnaturelles”天龙八部dont on dit qu’elles révèrent et protègent le “Dharma”. Les “kimnaras”sont des musiciens et danseurs célestes qui ont des corps d’oiseaux et des torses et des têtes humains. Les yakshas sont une espèce d’esprits démoniaques妖精cannibales吃人的qui poussent au soulèvement l’armée de Vaishravana. Dhritarashtra – Roi Céleste de l’Est: Son nom en chinois “Chiguo持国”-‘‘Celui qui maintient le royaume de la Loi ou le Mainteneur de l’Etat.’’. Un guerrier casqué qui porte une armure et une écharpe. Son teint est verdâtre似绿非绿et il a une expression courroucée 激怒. Ce roi-gardien gouverne à l’est et préside au printemps, en commandant une armée de musiciens célestes (gandhavas) et de démons-vampires (pishacha). Une “pipa”- uneguitare chinoise à quatre cordes lui sert de son arme sacré. Virudhaka – Roi Céleste du Sud:Son nom en chinois “Zenzhang增长”-‘‘Celui qui agrandit le Royaume,le Puissance’’. En tenant une épée dans sa main droite, il gouverne au sud et préside à l’été. Son armée comprend les "Kumbhandas" et les "pretas". Les “kumbhandas” sont des esprits mangeurs de démons. Les pretas sont les ‘‘esprits faméliques’’ 饥饿的. De même que les yakshas, ils sont classés comme des esprits affamés 饿鬼. Virupaksha – Roi Céleste de l’Ouest:Son nom en chinois “Guangmu广目”-‘‘Celui qui voit tout’’. Ayant pour symboles un joyau et un serpent, il est le roi gardien de l’Ouest,  et préside à l’automne. Il commande à une grande armée qui comprend les “nagas” et les “putanas”. Les “nagas” sont des dragons ou des serpents qui demeurent au fond des océans et qui contrôlent les marées, les cours d’eaux et la pluie. Ils font partie des huit groups d’êtres surnaturels qui vénèrent et protègent le Dharma. Les “putanas” sont un autre type d’esprits affamés Indra(Dishi) entourée de trois déesses. Indra, dans la mythologie indienne, Il est le roi des dieux (Sur la fresque du Temple Fahaisi, son image se présente comme une reine.) en possèdant l'usage du tonnerre, de l'éclair, du vent et de la pluie. Incorporé par le bouddhisme comme divinité tutélaire守护神.  Brahma(Fantian) entouré de trois déesses. Brahma , Il est  Dieu suprême du panthéon brahmanique 婆罗门教. (Sur la fresque du Temple, son image se présente comme une empereur.) . Incorporé par le bouddhisme comme divinité tutélaire守护神.     les dessins des "roles secondaires" sont aussi fins que ceux des "principeaux"! L’ état de ces fresques n’est pas parfait, dont sur certains morceaux , on peut remarquer qu’il existe quelques fissures qui se trouvent quasiment tous sur l’emplacement où il y a une colonne en bois dans le mur. Elle se sont formée à cause de différence de coefficient de dilatation entre le bois et les maçonnerie. Or, ce qui est incroyablement mystérieux, c’est que ces fissures ne traversent jamais directement par les visages des bouddhas en passant toujours par les cotés. La raison en est simple: Les bouddhas sont invulnérables!!! Restauré en 1986, le temple est maintenant considéré comme patrimoine national, protégé par le gouvernement. Ses bâtiments très caractéristiques de l'architecture du début des Ming s'échelonnent harmonieusement sur le versant de la colline. Dans le temple, se trouvent plusieurs pins millénaires. Sur la terrasse plus haute du Temple, on peut apercevoir l'énorme complexe sidérurgique. Heureusement que toutes  leurs activités aient été cessées dès lors des Jeux Olympiques. J’ai envie de profiter de ce vieux brûle-parfum de Ming pour y brûler quelques encens à fin de bien prier pour l'éternité du Temple avec ces fresques merveilleuses !!! Bibliographie et photos scannées:
Edité par HongKong Yihua Publishing Company de avec son rédacteur- Liuyan sur l’internet. Fin