Les Tours d’Angle (Jiaolou)de la Cité Interdite (Palais Impérial) de Pékin

Au sujet de l’architecture de la Cité Interdite, pour moi, le coin le plus impressionant ne se trouve pas à son intérieur, mais sur ces remparts , où se dressent les quatre tours d’Angle, hautes de 27m, construites en bois de Phoebe(Nanmu) , avec les colonnes et portes  peint en rouge, à plan polygonal , placées sur des socles en marbre,entourées des balustrades en granite blanc… Or, ce qui les distingue vraisment des autre édifice du même genre, c’est qu’elle sont coiffées chacune d’une toiture très originale, disposant de trois niveaux d’avant-toits qui se chevauchent l’un l’autre avec des tuils vernissées jaunes qui brillent sous le soleil. La manière de réalisation de leur structure en bois est toujours basée sur le system d’assemblage à tenon et mortaise (榫卯结构) sans avoir besoin d’aucun clou, le haut savoir-faire qui résulte d'expériences pratiques et répétées de génération en génération des ancients chinois. Il se dit souvent que ces quatre tours d’angle identiques sont une sorte de château-fort qui exerse la fonction défensive. Personellement, je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce point de vue. Sachant que sous la dynastie de Yuan ( 1271~1368), un siècle avant la construction de la Cité Interdite, l’artillerie de Genghis Khan avait déjà développé un engin de siège攻城器械, appelé: Huihuipao ou Xiangyangpao回回炮,襄阳炮 - les trébuchets à contrepoids抛石器 tellement puissants que un boulets de pierre ayant un poids d’environ 100kg pouvait être lancé à plus de 300 mètres pour réduire facilement la maçonnerie砖石砌体 des fortifications en cendre化为齑粉 , sans parler de pavilion en bois en haut de rempart...On peut donc en déduire推断que ces tours d’angle sans aucune meurtrière射击孔 sont faites plutôt pour accentuer l’atmosphère majestueuse du Palais Impérial, que d’assumer le tâche de défense et de résistance. Mais bien sûr, elles pourraient servir d’une guérite哨所 d’observation pour abriter les sentinelles哨兵 du mauvais temps ou de pluie de flèche . Il y a une légende à propos de leur conception lorsque la construction de la Cité Interdite où l’empereur régnant ,YongLe, ordonna au chef du chantier de lui réaliser sur le rempart, ce qu’il prétendit avoir vu dans son rêve-les quatres jolies tours cornières dont chacune devraient être composée de “9 poutres”, “18 colonnes” et “72 arêtiers”… N’ayant que trois mois pour remplir cette “mission paraissant impossible”, le chef du chantier eut tôt fait de convoquer tous ces entrepreneurs et artisants en leur enjoignant de trouver une solution plus vite que possible. Ces derniers se livra, à la hâte, aux études de conception, en proposant l'une après l'autre plusieurs maquettes. Mais en vain, aucune ne fut satisfaisante. Le temps passa vite et son terme final s’approcha.Toujours faute de由于没有bonne idée,tout le monde se trouvva sur des charbons ardents en craignant de redoutable châtiment éventuel… Un des artisant étouffé d’ennui plus la chaleur torride de l’ été, se decida de sortir du chantier en se baladant dans la rue comme une diversion pour oublier momentanément ses préoccupations . Pendant sa promenade, il rencontra un vieux colporteur 流动商贩qui vendait des cages à criquet de toute sorte . Fortement intéressé par la structure de ces cages curieusement tressés, il en acheta un et rentra au chantier où il se fit gronder par son chef: -Dans un moment critique où tout le monde risque de perdre sa tête, comment pourrais-tu être d’humeur à t’amuser avec le cris de cette bestiole?   -Regardez bien cette cage, sa structure est vraisment extraordinaire, laissez moi compter un peu…s’expliqua l’artisan. Au bout d’un moment de fin calcule, tout à coup, il bondi de joie en s’ écriant: N’est ce pas que cette cage est-t-elle tressée avec  “9 poutres”, “18 colonnes” et “72 arêtiers” ? Tous, surpris de cette belle découverte, se mirent à entamer une autre étude inspiréde cette cage à criquet. Peu après, les quatre tours d’angle qn’on voit aujourd’hui furent désormais édifiées… Bibliographie: Edité par SDX Joint Publishing Company avec son rédacteur-Monsieur YU Zhuoyun